La galerie Natalie Seroussi a ouvert les portes de sa collection d’œuvres surréalistes.
Massinissa Selmani a sélectionné, parmi ces pièces, celles qui résonnaient le plus avec son propre univers artistique.
Anaël Pigeat a invité une vingtaine de personnes à décrire deux œuvres : l’une de Massinissa Selmani, l’autre d’une figure emblématique du surréalisme.
Ces auteurs ont rédigé de courts textes sur ce qu’ils percevaient.
Cette exposition tisse de nouveaux liens entre la littérature et le dessin, fidèle à l’esprit surréaliste qui refusait de les séparer. Bien qu’elle ne soit pas née d’un processus aussi aveugle qu’un cadavre exquis, les participants ont souvent vu le projet leur échapper : un détachement créateur, propice à la naissance de ces heureux hasards chers au surréalisme.
Il est fascinant d’observer la manière dont les textes s’émancipent des œuvres qu’ils sont censés décrire. Une évidence émerge : décrire, c’est déjà interpréter.
Réalisme nulle part. Surréalisme partout.
Les Éditions Naima ont édité une monographie consacrée au travail de Massinissa Selmani préfacée par Mathias Énard. Disponible immédiatement ici au format numérique.